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J’ai toujours alterné entre Art et Histoire.
Après des études d’Histoire, je suis revenue à des études d’Art (dessin, peinture, aquarelle puis gravure).
Plasticienne et photographe, j’aime rêver les paysages, je m’y projette , je m’y noie parfois et je m’y apaise aussi. Mes contemporains touchants ou cruels m’ont toujours fascinée. J’utilise en peinture des couleurs acidulées et vives, parfois de grands aplats, cherchant à prendre une distance par rapport au réel que je regarde. J’aime observer les liens qui nous unissent, ceux qui nous éloignent aussi et qui nous blessent.
Obsédé par le thème du pouvoir à toutes les échelles, le mêlant souvent au sexe, je détourne des images issues de la pornographie ou de l’érotisme m’en amusant, une manière pour moi de parler autrement des violences, des interdits et des destructions dont nous sommes témoins.
Après un grand choc dans ma vie, comme un rituel, je me suis mise à photographier chaque jour mes rêveries autour du lac Daumesnil, pas loin d’où j’habitais, puis j’ai continué en Touraine où j’avais mon atelier et c’est ainsi que je me suis mise un peu plus sérieusement à la photographie.
Puis en 2014, j’ai quitté Paris pour m’installer à Marseille. J’y ai retrouvé cette chaleur qui me faisait défaut dans cette capitale de gens pressés ( la chaleur de sa population mais aussi le soleil, il faut bien le dire).
J’ai exposé à Paris, à Cachan où j’ai eu la joie d’être sélectionnée par Jacques Monory. Il est vrai que mon tableau s’intitulait « Sous les pavés la plage »! J’ai aussi exposé à New York (Alliance Française et Monkdog urban Art) et de nombreuses fois à Shanghai et à Canton. Je préparais une exposition au MOMA de Shanghai mais j’ai dû interrompre mes voyages en Chine.
À Marseille, depuis 2018, j’ai participé aux OAA dans mon atelier, puis aux expositions collectives de Noëlisation à l’ESPACE d’exposition GT au MundArt. Du 27 novembre au 9 décembre j’expose à la Galerie du Tableau à Marseille.